samedi 19 juin 2010

"Tout peut arriver", de Jonathan Tropper

Je vous avis déjà parler d'un roman de Jonathan tropper, " Le livre de Joe" ( par ici ), que j'avais trouvé plutôt sympa. J'en ai lu un deuxième de lui, "Tout peut arriver". Et heureusement que j'avais lu le premier, car avec un titre aussi grotesque, je n'aurai jamais acheté celui-ci.

Le roman est une tranche de vie de Zach King. Zach est un américain moyen qui va connaitre un nombre improbable de complications dans sa vie. Professionnellement, il est en train train de perdre un des plus gros client de sa société mais il ne parait pas touché par cela car il comprend qu'il déteste son boulot.

Sentimentalement, il devrait être le plus heureux des hommes. Il vient de se fiancer avec une des plus belles femmes qu'il connait. Celle-ci est complètement amoureuse de lui et lui-même n'en revient pas. Et surtout, il rêve d'une autre.


Amicalement, son meilleur ami est mort d'une longue agonie, à coté de lui dans une BMW retournée dans un ravin et c'est à la femme de cet ami qu'il rêve. Son deuxième meilleur ami passe ses journée sur un canapé devant la télévision à regarder les émissions les plus bêtes possible.


Et pour couronner le tout, son père, drogué au Viagra, réapparait alors qu'il avait disparu en l'abandonnant lâchement il y a une vingtaine d'année auparavant, après avoir trompé sa mère.

Bref, un bel enchevêtrement de situations cocasses qui tombent les une après les autres. Ca aurait un parfait Vaudeville au théâtre mais c'est un peu lourdingue pour un roman. Outre l'aspect un peu surréaliste de tout ça, on sent malheureusement arriver dès le début un bon vieux "happy ending" bien grossier.

C'était déjà le reproche que j'avais fait pour "le livre de Joe" : l'absence de dimension dramatique et l'absence de doute que tout finira pour le mieux dans le meilleur des mondes. La différence de ce roman est que l'histoire est beaucoup moins originale que dans le premier roman.

Un livre distrayant, des fois un peu rigolo, mais sans plus. On se rapproche de Douglas Kennedy dangereusement...

Et pour couronner le tout

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