lundi 19 décembre 2011

"Orages ordinaires" de William Boyd.

Je reprends un peu mon blog après quelques mois d'absence en parlant du livre d'un auteur que j'apprécie depuis longtemps. William Boyd est un écrivain britannique de 29 ans ayant à son actif une dizaine de romans et cinq recueils de nouvelles. Il est également scénariste et même réalisateur, ce qui explique qui soit relativement peu prolifique au niveau des oeuvres littéraires : un roman tous les 3 ou 4 ans. "Orages ordinaires" est son dernier roman et, chose surprenante, c'est un roman policier.

Le personnage principal, Adam Kindred est un jeune climatologue. Son avenir va basculer suite à une série d'évènements plus ou moins crédibles. Il va se retrouver sur une scène de meurtre et ne pouvant justifier de son innocence, il va choisir de fuir et de rentrer dans la clandestinité. Son objectif : pouvoir prendre du recul, et chercher à prouver son innocence. Il va devoir apprendre à vivre avec rien, en devenant invisible dans le Londres des bas-fonds. Il descend très bas, se clochardise, et va devoir progressivement remonter la pente. Mais le chemin sera long : il doit échapper à la police et aux véritable meurtriers, déjouer un complot ourdi par de puissantes firmes pharmaceutiques...



C'est le premier roman policier de William Boyd. Il s'était essayé à l'espionnage dans son roman précédent "La vie aux aguets" sans que ce soit réellement un roman d'espionnage. Là, on est en présence d'un vrai roman policier avec tous ses codes : un crime, un innocent que tout accuse, un coupable puissant quasi-intouchable et en plus une histoire d'amour.


Et bien, très honnêtement, on ne s'y retrouve pas : on a pas un vrai Boyd ! Pas d'humour, pas de personnage principal attachants, pas de personnages secondaires décalés, une histoire pleine d’invraisemblances ou du moins de poncifs. J'ai été assez déçu par la lecture de ce roman. Non pas qu'il soit mauvais, mais il est moyen et surtout je me pose souvent une question après avoir lu le roman d'un auteur que j'apprécie : est-ce que ce livre m'aurait donné envie d'en lire un autre du même auteur ? Et là, la réponse : je ne pense pas.

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