lundi 16 janvier 2012

"Slam", de Nick Hornby.

Après avoir été déçu par les deux derniers livres de Nick Hornby que j'ai lus, "A propos d'un gamin" et "31 songs", je suis assez dubitatif à l'idée d’apprécier à nouveau un bouquin de Nick Hornby, comme ça avait été le cas avec "Haute Fidélité" ou "La bonté : mode d'emploi", par exemple. Mais par la force de l'habitude, j'ai acheté celui-ci.

Nick Hornby est un écrivain britannique né en 1957 à Redhill. "Slam" est son sixième roman. C'est l'histoire d'un adolescent, Sam, quinze ans, passionné de skate board. Et plus particulièrement de Tony Hawk, un champion de skate board avec lequel il communique gràce à un poster géant dans sa chambre. De plus, Sam à l'impression de trouver toutes les réponses à ses problèmes dans la biographie de Tony Hawk : "Tony Hawk - Occupation : skate boarder". La maman de Sam a accouché à 16 ans et elle met régulièrement en garde Sam pour qu'il se protège et qu'il ne devienne pas père aussi jeune qu'elle. Sam fait la connaissance d'Alicia, une fille magnifique et, bien sûr, qu'arrive-t-il ? Bingo ! Il met Alicia enceinte. Là-dessus, sa mère tombe enceinte de son nouveau petit ami en même temps. Alicia refusant d'avorter, Sam doit se résigner à devenir papa, même si certains matins, il se réveille dans le futur (eh oui!) et ce qu'il voit sur la paternité lui fait peur.





Voilà ! Voilà ! Voilà ! Une histoire bien classique avec des événement totalement incongrus ( un poster qui parle, des allers-retours dans le futur), des personnages pas particulièrement attachants, un style banal et surtout, on ne se marre plus. C'est le plus grave, car Nick Hornby n'a jamais eu la prétention d'écrire des romans très profonds, mais au moins, ses romans étaient bourrés d'humour. Un mauvais Nick Hornby à mon avis. Pour découvrir son oeuvre, je vous conseillerais plutôt "Vous descendez ?" pour l'histoire, ou "Haute fidélité" pour l"humour. "Slam" est pour moi aujourd"hui, le plus mauvais roman de Nick Hornby ( je n'ai, il faut dire, pas encore lu son dernier, "Juliet, naked").                                                       

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