jeudi 3 mai 2012

"C'est une chose étrange à la fin que le monde", de Jean d'Ormesson.

Chaque fois que l'on ouvre un livre de Jean d'Ormesson, la seule certitude que l'on a, c'est que l'on va être confrontés à l'érudition et à l’espièglerie de l'auteur. "C'est une chose étrange à la fin que le monde" ne fait pas exception à la règle. Jean d'Ormesson (87 ans, s'il vous plait) est l'auteur de 35 livres, romans ou essais et membre de l'académie française. "C'est une chose étrange à la fin que le monde" a paru en 2010. Son titre est le premier poème d'un recueil de  Louis Aragon, "Que la vie en vaut la peine".

Et ce titre, qui parait bizarre au premier abord, colle parfaitement avec le contenu du livre. Mélange entre un roman pour la forme et un essai, "C'est une chose étrange à la fin que le monde" est une réflexion sur les questions essentielles : Qui sommes-nous ? D'où venons-nous ? Aurions-nous pu ne pas être ? Dieu existe-t-il ?...

 

Jean d'Ormesson nous reparle du Big bang, des mathématiciens, des philosophes grecs,  de la science, de Dieu mais sans en faire un manuel de philosophie. Il s'agit plus d'une balade à travers les siècles et les différents courants de pensée. Une balade romanesque et érudite où l'auteur ne cherche qu'à nous séduire par la langue et sa malice. 

Difficile de décrire ce livre de d'Ormesson. Comme souvent avec les livres de Jean d'Ormesson, ce n'est pas le sujet du livre qui est important mais le traitement qu'en fait l'auteur. On se régale dans cette balade au fil des siècles. Le livre est simple d'accès et intéressera même des ados.




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