dimanche 26 mai 2013

"Trois femmes puissantes", de Marie N'Diaye.

Une fois n'est pas coutume, je n'attends pas quelques jours avant de faire ma petite note sur le livre que je viens de lire. Parce que là je suis vraiment en colère. Non pas contre l'auteure, Marie N'Diaye, qui écrit un livre qui est certainement très honnête et très emprunt de sa vie personnelle.

Mais en colère contre l'académie Goncourt qui lui a attribué son prix en 2009, alors que son roman, qui est en fait un recueil de trois nouvelles n'a absolument pas le format ni la carrure d'un "Goncourable". En colère contre l'éditeur car lorsque l'on lit le résumé du livre et que l'on lit le livre lui-même, on se demande presque quel est le rapport entre les deux. Et enfin en colère contre les critiques que je peux lire sur ce livre, qui ce contentent de commenter le résumé de l'éditeur.


Parce que franchement, c'est une blague que ce livre. Trois nouvelles très inégales sensées parler de trois femmes "puissantes".

Dans la première nouvelle, Norah, abandonnée par son père dans son jeune âge, accourt près de lui dès que celui-ci a besoin d'elle.

Dans la deuxième histoire, Fanta a trompé son mari avec le chef de celui-ci et décide cependant de na pas quitter le foyer. Quel courage, Quelle femme puissante. 


Dans la troisième, Khady, mariée à un homme bon qui décède, est mise dehors par la famille du défunt et contrainte à l’exil vers l'Europe.

Je n'ai pas aimé, je n'ai pas compris le titre du livre. Je ne comprends pas en quoi ces trois femmes sont "puissantes". C'est typiquement le style du livre où les critiques, guidés par les attachés de presse, arrivent à voir des choses que le lecteur ne ressent pas.

Le style est plat, monotone, sans aucun relief. Les personnages ne sont pas intéressants, ne sont pas expliqués, développés. Finir ce livre m'a vraiment coûté de la volonté et du temps.

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