mercredi 30 avril 2014

"Expo 58", de Jonathan Coe.

 A l'instar de William Boyd, de David Lodge ou de Julian Barnes, Jonathan Coe fait partie de ces auteur britannique que j'ai vraiment aimé mais qui m'ont plutôt déçu ces derniers temps. Ca a particulièrement été le cas avec les deux précédents romans de Coe : "La pluie avant qu'elle tombe" et "La vie très privée de Mr Sim". Jonathan Coe est né à Birmingham en 1961 et "Expo 58" est son dixième et dernier roman en date. Je me lance dans sa lecture avec un peu d'appréhension...


La Belgique décide d'inviter tous les grands pays du monde à une exposition universelle en 1958. L'Angleterre est évidemment de la partie et décide de recréer à Bruxelles ce qui fait la fierté de tout anglais : un pub. Celui s’appellera "Le Britannia". Et pour superviser son installation et son bon fonctionnement, le BCI ( Bureau central d'information) décide de dépêcher sur place un de ses fonctionnaire sans ambition, Thomas Foley. Celui-ci mène une vie falote dans les faubourgs de Londres, avec sa femme et et son enfant. Mais Foley a quelques arguments pour lui : son père a tenu un pub, sa mère est d'origine belge et il a un physique plutôt agréable.

Pour Thomas Foley, c'est un grand chamboulement. Alors qu'il avait une routine rassurante, il doit s'expatrier six mois en laissant femme et enfant à Londres. Dès son arrivée sur place, il fait la connaissance de plusieurs personnages hauts en couleurs. La belle Anneke, une hôtesse chargée de le guider pour ses premiers pas en Belgique, Tony, un scientifique anglais venu présenter le fleuron de la recherche, Cherrski, un journaliste russe plein de charme, Emily, une actrice américaine aux moeurs légères.

De plus, Foley croise de plus en plus souvent Wayne et Radford, un curieux binôme d'agents secrets. Il faut dire que nous sommes en pleine guerre froide et que la Belgique a eu comme bonne idée d'installer les pavillons russe et américain l'un à coté de l'autre ! 


Cette exposition universelle va être le théâtre de situations plus ubuesques les unes que les autres, de retournements de situation et va mettre en péril la relative sécurité qui réglait la vie de Thomas Foley.

Ce roman de Jonathan Coe se révèle d'une lecture plutôt agréable. Mais l'histoire et les personnages manquent cruellement de profondeur. Simple d'accès, il sera un bon livre de plage mais je lui ai trouvé un arrière goût d'inachevé.

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