mardi 6 mai 2014

"Fleur de Tonnerre", de Jean Teulé.

Ouvrir un livre de Jean Teulé, c'est un peu comme une loterie pour moi. Des fois, l'on gagne : "Le Montespan".  Mais la plupart du temps c'est un ticket perdant : "Les lois de la gravité", "Darling" et , ne laissons pas de place au suspense, ""Fleur de Tonnerre". Une nouvelle fois, Jean Teulé s’attèle à nous conter l'histoire d'un personnage ayant réellement existé. Il s'est penché sur le cas d'Hélène Jégado, une empoisonneuse en série ayant sévit en Bretagne dans la première partie du XIXème siècle.

Hélène, alias "Fleur de Tonnerre" est une jeune fille de paysans bretons. Le soir à la veillée, elle écoute sa famille évoquer de vieilles légendes bretonnes. Parmi elles, celle de l'Ankou. L'Ankou est pour les populations de Basse-Bretagne la personnification de la mort. Hélène est particulièrement marquée par ce personnage et va très vite se persuader, pour se rassurer certainement, d'en être elle-même l'incarnation. C'est le début d'une longue épopée.



Dès l'age de sept ans, elle fait une première expérience sur sa propre mère qu'elle va empoisonner en ajoutant des graines de belladone dans sa soupe. Elle sera alors placée successivement chez plusieurs membres de sa famille et dans plusieurs presbytères grâce à ses talents de cuisinières qui lui ouvrent toutes les portes. Mais dans chaque maison dans laquelle officie, la mort frappe. Fleur de Tonnerre empoisonne à l'arsenic à tour de bras.


Si elle n'était vraie, cette histoire pourrait paraitre complètement farfelue tellement Fleur de Tonnerre s'en sort sans être mise en cause à chaque fois. Malheureusement, si ce sujet aurait pu éventuellement faire un bon roman, Jean Teulé se contente  d'énumérer les maisons dans lesquelles Hélène Jégado entre et accumule le récit des empoisonnements.

Même si Jean Teulé nous amuse un peu avec une langue des paysans du XIXème siècle et si le procès d'Hélène Jégado réserve quelques passages amusants, je reste très étonné par la platitude et le redondance de ce roman.

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