vendredi 6 juin 2014

"Un vent de Cendres" de Sandrine Collette.

 Voici un livre assez court, un thriller. Son auteure, Sandrine Collette est née en 1970. C'est son deuxième roman, paru en 2014. Le premier, "Des noeuds d'acier" a obtenu le grand prix de littérature policière 2013.

Laure, Octave et Andréas sont en voiture, de retour d'un mariage. Andréas est au volant, et ils font un peu les cons sur la route avec la Mercedes. Laure fait des signes à des amis par le toit ouvrant. Et là, c'est le drame ! Camion en face, accident, Andréas et Octave bien amochés et Laure coupée en deux morceaux. C'est balot, Andréas se serait bien marié avec elle ( elles ? vu qu'elle est en deux morceaux ?)


Dix ans plus tard, Camille et Malo, frère et soeur, ont décidé d'aller faire les vendanges dans un domaine de Champagne, poussés par un copain. Dès le début, ils y trouvent une atmosphère pesante. Accueillis par Lubin, l'homme à tout faire du domaine, Camille remarque rapidement que le responsable, Octave, la regarde avec particulièrement d'insistance. Le visage balafré, bancale, cette insistance n'est pas du goût de Malo.

Et puis il y a le big boss, que personne ne voit, mais que l'on devine derrière les rideaux de ses appartements. Il vit reclus et n'est pas sorti depuis des années. Bref, une ambiance d'un épisode de Scooby-doo.


Les saisonniers s'installent, le travail commence, épuisant, sous une chaleur insupportable. Le soir, tout le monde se rejoint pour le repas. On mange, on boit un petit canon et le manège continue entre Octave et Camille. Malo sort de ses gonds. Le lendemain matin, il a disparu. Tout le monde pense qu'il a quitté le navire mais Camille, s'inquiète tout de suite car Malo a laissé ses affaires au domaine, et elle le connaît par coeur : partir ainsi sans l'avoir tenu informée, elle, n'est pas dans ses habitudes à lui.

Bon depuis le début du livre, je n'ai pas réussi à y croire. Les personnages sont caricaturaux, les dialogues très moyens, la prose qui se veut vive est à mon goût juste assez pauvre. Reste une bonne description du travail des vendanges et une ambiance glaciale, qui, si elle est voulue, est réussie.

Mais le dénouement... Comment dire ? Moyennasse. Surtout qu'on le sent venir assez tôt dans le livre et que l'on se dit : "Non ! ça ne va pas être ça, quand même ?!?". Je passe vite à autre chose...

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