vendredi 2 novembre 2012

"Glamour Attitude", de Jay McInerney.

Voici un écrivain que je ne citerai pas forcément parmi la liste de mes auteurs préférés mais de qui je lis les romans avec assez de plaisirs. Jay McInerney est un écrivain américain né en 1955. Il a connu le succès dès la parution de son premier roman "Journal d'un oiseau de nuit" en 1984. J'avais bien aimé son roman "Vingt ans et des poussières", paru en 1992, et sa suite "La belle vie", parue en 2006.Il a un site internet : jaymcinerney.com

Dans ses romans, Jay McInerney s’évertue à décrire la jeunesse aisée de Manhattan, confrontée à au sexe, à la drogue, à l'oisiveté. "Glamour attitude" n’échappe pas à la règle. On suit l'histoire de Connor McKnight. Connor est rédacteur dans une revue féminine et vit en couple avec un mannequin, Philomena Briggs, ce qui fait de lui quelqu'un de vaguement en vue à New York.


Alors que sa carrière n'avance pas (le non-renouvellement de son contrat de travail apparait de plus en plus comme une éventualité), sa petite amie part quelques jours en Californie faire quelques castings. Connor passe alors ses journées à ne pas faire grand chose. Il n'arrive pas à mettre la main sur la célébrité sur laquelle il doit faire un article, il dilapide le peu d'argent qu'il a avec une prostituée, et il a de plus en plus l'impression que le départ de Philomena n'est pas que temporaire.


A coté de ça, il essaie de faire manger sa sœur, ancienne anorexique qui a encore des difficultés avec la nourriture. Et il attend la visite annuelle de ses parents qui passent une retraite en Floride où ils finissent de dilapider l’héritage familial.

Si le décor du roman ne surprendra personne, la forme quand à elle est assez originale : de nombreux chapitres courts, à la suite les uns des autres et portant tous un titre. Ce qui donne au roman une rythmique un peu spéciale. On dirait une suite de tableaux, d’instantanés, et cette impression est approfondie par l'alternance d'une narration à la première et à la troisième personne pendant tous le roman.

Je dirais que Jay Mc Inerney est assez fort. Comme dans "La belle vie", l'histoire n'a rien de passionnante ou d'originale. Mais cet écrivain sait parfaitement tirer parti de ses personnages. De plus le style est très vivant et original. Et on se prend à lire ce livre en deux jours...

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